
C’est amusant comme la vie vient souvent (toujours ?) appuyer sur des défis personnels que nous avons à relever.
Ces derniers jours me parlent de trouver ma sécurité jusque dans les points de suspension et aussi ceux d’interrogation. Ils me parlent d’oser faire confiance sans rien voir ni rien comprendre. De m’abstenir de chercher une solution car peut-être bien qu’il n’y a pas de problème.
Ça te parle ?
Alors je dors, j’accroche des tableaux qui attendent depuis 3 ans au sol que quelqu’un daigne se pencher sur leur sort, je crée des choses pour moi qui seront bientôt pour toi.
Je fais taire en moi la petite voix qui voudrait s’agiter davantage. Ce n’est pas le moment. Et ce n’est vraiment pas ma tête qui le dit.
C’est inconfortable, déstabilisant, cela me demande de lâcher toujours plus mes vieilles références, les histoires auxquelles je continuais d’adhérer, une vision bien quadrillée de la situation que je vis pour revenir sans cesse à :
« Tout va bien. En cet instant, à la seconde où j’écris ces mots, tout est bien. »
Les situations bancales, difficiles, engageantes, que nous vivons sont toujours d’immenses opportunités de transformer une croyance, une vieille blessure, un diktat obsolète. Une façon de sortir de la réalité ordinaire comme disent les bouddhistes, pour s’élever dans une réalité non ordinaire.
Ne t’arrête pas à l’apparence chaotique du moment. Ça n’empêche pas les émotions d’être là, mais si tu laisse tomber toutes les histoires autour, tu trouves le présent, dans tous les sens du terme.
Allez, je retourne à mon laisser-être.
Avec Cœur,
Charlotte
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