Nous sommes la Vie, et par conséquent nous sommes l’abondance ; de cette prise de conscience découle la gratitude, mère de la Joie.
Comme je te le disais il y a quelques temps, j’ai longtemps fonctionné avec le principe du “ou”. J’ai créé ainsi beaucoup de limitation dans ma vie, chaque choix faisant disparaître l’autre.
Le quotidien dans lequel j’ai grandi était à la fois un environnement du manque, de la petite galère où les fins de mois commençaient le 10, mais aussi un goût pour la splendeur et l’opulence. On ne se privait pas… mais quand il n’y en avait plus, il était certain que c’était fini.
“Quand il n’y en a plus, il n’y en a plus”, cette phrase qui marquait d’anxiété chaque moment de plaisir m’est revenue comme un boomerang. Et tu peux percevoir ce qu’elle peut créer : l’avidité, la pingrerie, la peur, la jalousie…
En l’entendant à nouveau dans mon oreille, j’ai réalisé qu’aujourd’hui, créatrice de ma vie, j’avais le choix de continuer d’y adhérer ou non. Je pouvais vivre sans limite. Nos croyances ne sont pas plus puissantes que notre capacité à les changer quand elles ne nous conviennent plus.
Et si quand il n’y en a plus, il y en avait encore, comme le dit le proverbe d’origine ? Pas toujours visible, mais déjà là ; Pas toujours de la manière dont on s’y attendrait, mais disponible pour chacun ; Pas toujours reconnu mais bien présent.
L’abondance est un état d’esprit, une fréquence. C’est la foi absolue que la Vie est là pour nous, que nous sommes inclus dans le mouvement du Cosmos, que nous sommes par nature destinés à recevoir avec simplicité et légèreté et qu’il ne peut en être autrement.
Nous ne sommes nés ni anxieux, ni besogneux, ni incomplets. Revenons à cet état où nos mains étaient ouvertes, prêtes à donner et à recevoir, sans crainte de perdre ou d’être dépourvu.
Vie, Abondance, Gratitude, Joie. Il y en a encore, plein !
Et toi, comment perçois-tu l’abondance dans ta vie ? Quels sont les croyances ou proverbes qui ont influencé ta vision du monde ou qui t’ont forgé des limites ? Et comment choisis-tu de les transformer ?
Avec Cœur, Charlotte
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