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De mon choix naît le chaos…

Et si le chaos n’était pas ce que vous croyez ? Si c’était l’Univers en marche ? La Vie en mouvement ? Et s'il s'agissait de l’Infini Créateur en Vous qui était à l’œuvre ?


Le chaos n’est pas un maelström extérieur à soi et doué de conscience, diaboliquement tapi dans l’ombre, attendant de vous aspirer au fond de l’océan glacé à la première occasion.


Nous créons notre chaos, jouant avec la délicieuse idée de faire de nous des êtres d’impuissance ; une solution nettement plus simple que de reconnaître notre pouvoir créateur en retroussant nos manches. Le chaos émerge de nous pour nous montrer ce qui ne fonctionne plus pour nous. Il nous annonce avec tambours et trompettes que d’autres choix sont en réalité possibles, si toutefois nous le désirions. Mais pour cela, il faut l’accueillir à bras ouverts.


Je tenais à vous partager cela car le chaos a tendance à survenir au moment où l’on décide de prendre la responsabilité de notre vie. De relever la tête, de réaliser ce que désire vraiment notre âme, malgré toutes les bonnes raisons que nous avions trouvées pour ne pas.


Le chaos apparaît lorsque l’on choisit enfin de s’aligner totalement de la tête au pied. Et si l’on n'y prends garde, la tentation est forte de se décourager. De renoncer devant la tâche.


Car pour être cohérent avec soi et congruent avec le monde par-dessus le marché, cela ne va pas forcément tout seul. L’Univers est bienveillant, mais après des décennies d’inconscience, il faut peut-être commencer par faire un peu le ménage. Le chaos qui se crée alors de nos profondeurs nous montre sous quels tapis sont cachés ces tapons de poussière, pour que nous puissions prendre le balai et faire ce qui est requis. Parfois ça donne des allergies, mais ça finit par passer, au fur et à mesure que les moutons s’envolent.


J’ai traversé un petit chaos, il y a peu. D'une intensité finalement assez faible car je suis maintenant pas mal équipée pour le ménage. J’ai pourtant passé quelques heures à me torturer avec : « Pourquoi moi ? Quelle erreur ai-je pu commettre ? » ; je me suis aussi beaucoup amusée avec : « Je refuse cette expérience. Si je tourne la tête, peut-être que ça n’existera plus »… pour bien peu de résultat.


Alors j’ai regardé bien en face. Et j’ai vu que suite à ma demande intérieure d’être encore plus moi, tout en étant présente au monde, c’est une de mes plus grandes peurs depuis toujours qui est apparue. Une des choses qu’il me fallait regarder pour pouvoir la dépasser et accéder, in fine, à ma demande.


Grâce à ma pratique régulière et mes outils d’artisan de moi-même, disponibles à toute heure, cela ne m’a pas pris plus d’une journée pour le reconnaître. Ne vous méprenez pas, la situation a perduré quelques temps, mais je n’en étais plus victime. Je jouais encore avec, mais cette fois pour créer plus de conscience et reconnaître tout ce que je m’offrais de liberté.


Je n’ai pas fini le ménage, je ne suis pas naÏve ; ces vieilles poussières sont souvent bien incrustées et ont brunis le bois. Mais je choisis de rester présente avec cela. J’ai confiance en la vie qui coule dans mes veines pour me présenter de nouvelles opportunités de raboter le parquet.


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