J’ai écouté une interview particulièrement inspirante de Satish Kumar, penseur et activiste merveilleux, proposée par Fabrice Midal.
Satish Kamur évoquait son désir, très jeune, de devenir moine ; un choix défendu avec ardeur suite au décès de son père, espérant trouver dans une vie spirituelle tournée vers la prière le moyen de contourner la mort. Il resta au monastère pendant huit ans, jusqu’à ce que vienne un jour à sa conscience une évidence : en tentant d’éviter la mort, il évitait surtout de ressentir la vie.
Il renonça a ses vœux et choisit de faire vivre sa spiritualité au cœur du monde, de ne plus s’en extraire mais de l’embrasser dans toute son imperfection en suivant les appels de son cœur pour contribuer à ce qu’il pouvait changer. Écoute cette interview, ce qu’il a accompli par la suite est tellement inspirant.
Mais le point que je voulais aborder ici, c’est qu’on ne peut pas éviter sa vie.
Nous sommes la Vie. Elle nous traverse, nous bouge, nous chahute, nous élève.
Les défis, les douleurs que nous rencontrons, les mise à l’arrêt, les sensations de tourner en rond ne sont là que pour nous avertir d’un chemin qui n’est peut-être pas le notre, de quelque chose dont nous n’avons pas encore pris conscience et de pourtant fondamental.
Il ne s’agit pas de se déconnecter de sa souffrance par la spiritualité, les addictions en tout genre, ni de chercher une thérapie-baguette-magique comme by-pass.
Ressens, Vis, Aime.
Nous sommes inscrits, quoique nous voudrions à ce sujet, dans ce cycle d’une expérience incarnée qui inclut la mort physique.
La seule vraie question est : Que choisissons-nous de créer dans ce laps de temps qui nous est offert ?
Avec Cœur, Charlotte
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