Putsch intérieur, il est temps de détrôner le tyran !

Tu le connais bien, ce petit juge, ce censeur intransigeant qui scrute d’un œil critique et commente tout ce que tu fais.

Tu l’as déjà fait taire plusieurs fois. Peut-être même que dans certains domaines de ta vie, il n’a plus de siège où poser ses fesses.

Mais il suffit d’un moment de fragilité, d’une période de transition, de quelque chose qui ne marche pas comme tu voudrais, pour qu’il reprenne son droit de veto, et revienne saper ton estime de toi.

Ce dictateur intérieur qui t’ensevelit sous les injonctions n'a pas de mauvaises intentions, il est la somme de tes blessures, de tes traumas, de tes conditionnements… mais il est malgré tout un poison mental avec deux effets délétères majeurs :

• Un système de pensée binaire. Il y aurait ceux qui font bien, et ceux qui font mal. Outre que cela crée une vision clivée du monde, une pression folle apparaît pour appartenir à la première catégorie avec la peur que l’on découvre que tu serais en réalité de la seconde.

• L’épuisement. En visant une perfection inatteignable, une vigilance permanente et un contrôle toujours plus dur de soi-même se mettent en place, drainant notre énergie. De quoi se sentir vidé.e.

Tu veux récupérer ton énergie pour créer ta vie, suivre ton cœur et te sentir libre et vivant.e ? Voici quelques clés pour détrôner le tyran :

• Arrête la comparaison. Elle est inutile puisque chacun est unique, avec ses zones grises, ses zones floues, ses merveilles et ses démons. On ne connait jamais vraiment l’autre et ce qui se passe dans sa vie. Reviens vers toi.

• Lâche l’évaluation de toi permanente et autorise-toi à simplement faire de ton mieux, en sachant que le mieux d’aujourd’hui ne ressemble pas au mieux de demain, selon ton humeur, ton niveau d’énergie, le temps dont tu disposes…

• Cherche ton évidence. Suis ton intuition, écoute ton corps et ses signaux, tu sais au fond de toi ce qui est vrai pour toi et ce que tu as à faire… pour simplement être toi.

Détrôner le tyran, c’est reprendre sa liberté et remettre de la douceur, de la poésie, de la tendresse, de l’humanité à l’intérieur.

Avec Cœur, Charlotte